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Face à la mérule c'est la loi du silence en attendant la catastrophe

Notre précédent article relatait notre galère pour obtenir une aide financière concrète. Pourquoi cette loi du silence? Tout simplement pour 3 éléments:

 

  • Les particuliers malgré l'obligation de déclarer en mairie la présence de Mérule depuis la loi ALUR  le font très peu ou ne sont pas au courant de la loi. En effet une maison contaminé perd immédiatement de la valeur....
  • Ensuite une arrêté préfectoral délimite les zones de présence de mérule (Dans notre habitation, la mérule est daté de plus de 10 ans. Si l’arrêté avait été pris, vous vous doutez bien que nous n'aurons jamais acheté cette maison (en effet le mot mérule était inconnu de notre vocabulaire avant...)
  • Pourquoi ce silence de certaine sous-préfectures et mairies. Pour notre cas, nous avons fait notre devoir citoyen par notre déclaration. Mais que d'obstacles, en effet, nous avons été obligés de relancer notre mairie au bout de 3 mois pour avoir un papier officiel qui signalait bien la présence de mérule dans notre habitation.... Vous avez compris, la mérule ce n'est pas très vendeur pour une ville, pour l'achats de logements et pour l'installation de nouveaux habitants.

Alors chut n'en parlons pas... Laissons des familles entières dans la détresse la plus totale, continuons de gâcher des tranches de vie sans compter les dangers non quantifiés pour la santé

 

Et surtout laissons le peuple dans l'ignorance en attendant qu'elle se développe de plus en plus et fasse encore plus de dégâts humains et financiers. Quel beau gâchis organisé!!

 

 


Vous trouverez ci-dessous 2 articles sur ce sentiment partagé et il y en a bien d'autres:

 

Article du Télégramme

 

Article de la montagne.fr

 

je cite le paragraphe concerné par le deuxième article, ça fait peur

 

"Deux cas de mérule (champignon) ont été identifiés sur la commune. En conséquence, les services de la préfecture proposent de classer l’ensemble de la ville en zone de présence d’un risque de mérule. Le maire a proposé de refuser cet arrêté, qui rendrait obligatoire un diagnostic technique pour toute vente et qui serait « négatif en terme d’image ». Ce refus a été approuvé à l’unanimité."